Inondabilité de la plaine alluviale de l’estuaire de la Seine

L’étude « inondabilité » a pour objectif de mobiliser de manière croisée différentes sources de données afin d’améliorer la cartographie de cette variable et l’analyse de son évolution dans le temps.

Un premier volet de l’étude traite de la spatialisation de l’inondabilité par télédétection radar polarimétrique. Il a permis de délimiter les zones inondées sur une série de 5 images polarimétriques RADARSAT-2 de résolution 5m acquises entre mars et décembre 2012 pour des situations hydrologiques contrastées sur le secteur aval de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More.

Dans un second temps, ces images réalistes des zones inondées à un instant donné ont été confrontées à une approche plus théorique dite « inondabilité potentielle ». Cette seconde approche, qui repose sur la mobilisation des données LIDAR et la mesure in-situ de niveaux d’eau, a été appliquée au secteur de la Réserve Naturelle Nationale de l’EstuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine.

La complémentarité des approches a pu être analysée et discutée afin de produire cinq cartes d’inondabilité tirant partie des avantages des deux méthodes, en tenant compte de leurs incertitudes.