Photo - Pont de Normandie (C. Degrémont - GIP Seine-Aval)

L’estuaire de la Seine est l’exutoire d’un grand nombre de contaminants émis par les activités humaines. Ils sont retrouvés dans les eaux, les sédiments et les organismes aquatiques présents dans ce milieu. Ces derniers sont ainsi soumis à un stress chimique pouvant conduire à des effets à différents niveaux (moléculaire, cellulaire, physiologique, écologique,…). Ces effets peuvent être appréhendés par la mesure de biomarqueurs, dont le suivi dans le temps permet de suivre l’évolution de cette pression.

Depuis 2015, un suivi de 9 biomarqueurs est ainsi réalisé sur des flets (Platichtys flesus) prélevés à l’embouchure de la Seine. Ce suivi met en évidence deux résultats majeurs :

– Les niveaux de réponse observés depuis 2015 sont largement inférieurs à ceux obtenus il y a 10 à 15 ans, indiquant une baisse de la pression chimique en estuaire de Seine ;

– Les niveaux de réponse témoignent d’un milieu perturbé impactant les organismes aquatiques.

Accéder à l’étude

Ce suivi, financé par le GIP Seine-Aval et réalisé par TOXEM, a été initié et optimisé dans le cadre des projets Seine-Aval ECOTONES et HQ-Fish.