Au premier trimestre 2020, la Seine a connu plusieurs débordements dans sa partie estuarienne. L’analyse de ces phénomènes illustre l’importance des différents facteurs jouant sur les niveaux d’eau de l’estuaire, à savoir le débit de la Seine, les coefficients de marée et les conditions météorologiques.
Le premier épisode de débordement a eu lieu du 10 et le 13 février 2020, touchant principalement le secteur entre Rouen et Caudebec-en-Caux. Il s’explique par des évènements tempétueux (tempêtes Ciara, puis Inès) conjugués à de forts coefficients de marée (>100) et à un débit soutenu de la Seine (>1200m3/s à Vernon).
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Le second épisode de débordement a eu lieu du 09 au 14 mars 2020, touchant principalement le secteur entre Oissel et Caudebec-en -Caux. Il s’explique par la crue de la Seine (débit de la Seine >1600m3/s à Vernon) conjuguée à de forts coefficients de marée (>100).
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Ces deux évènements sont caractéristiques d’épisodes fluvio-maritimes, les débordements étant liés à une conjonction défavorable des conditions fluviales, marines et météorologiques. En collaboration avec le Service de Prévision des Crues de la DREAL Normandie, le GIP Seine-Aval a conduit une analyse décrivant les conditions hydro-météorologiques de ces évènements, les hauteurs d’eau atteintes et une comparaison avec les principaux évènements historiques observés sur l’estuaire de la Seine.