Depuis 1956, l’estuaire de la Seine fait l’objet d’un suivi pérenne de la qualité des eaux. Il permet d’avoir une vision à long terme de l’évolution de nombreux paramètres physico-chimiques (température, oxygène, turbidité, nutriments,…), chimiques (contaminants métalliques, HAP, PCB,…) et microbiologiques, de Poses à la mer. Il apporte également des éléments indispensables pour prioriser les mesures de gestion et évaluer leur efficacité sur la qualité du milieu estuarien.
La stratégie de suivi a cependant largement évolué depuis son origine, en lien avec les questionnements posés, les pressions exercées sur le milieu, les moyens disponibles et les possibilités analytiques. Cette stratégie est aujourd’hui questionnée et le GIP Seine-Aval apporte sa connaissance du suivi existant et son expertise pour alimenter les réflexions. Cela prend la forme d’un rapport qui revient sur l’historique du réseau de suivi de la qualité de l’eau de l’estuaire de la Seine et qui propose des pistes d’évolution du suivi actuel autour de trois objectifs :
- comprendre la dynamique estuarienne (composantes physico-chimiques)
- documenter l’imprégnation chimique (eau, sédiment, biote)
- évaluer les effets de la contamination sur la faune aquatique
Ces éléments visent à être mobilisés par l’AESN pour alimenter leur réflexion sur l’évolution du suivi de la qualité des eaux de l’estuaire de la Seine, ainsi que par les membres du GIP Seine-Aval pour la programmation de son activité pour les années à venir.