La Seine à Rouen

Indicateur Quantité


débit
-- m³/s
Plus de 100 km séparent Rouen de l’embouchure de la Seine, et pourtant la marée s’y fait encore sentir. Quand la marée monte, le niveau d’eau augmente et les courants remontent vers l’amont ; quand la marée descend, le niveau d’eau baisse et les courants descendent vers la mer. C’est la raison pour laquelle, à Rouen, on voit la Seine s’écouler dans les deux sens.
Le débit de la Seine à Rouen est directement impacté par les précipitations qui s’abattent sur la Normandie mais surtout par celles qui affectent le bassin versant de la Seine, dont la région parisienne. Le débit de la Seine est variable selon les saisons. En hiver les débits sont plus forts, et la Seine peut rentrer en crue. En été, les débits sont plus faibles, on parle de période de basses-eaux ou d’étiage. Ces variations sont observées tous les ans, mais des épisodes extrêmes se produisent comme la célèbre crue de 1910 ou encore l’été particulièrement sec de 1976.
*Le référentiel altimétrique utilisé est le CMH ou côte marine du Havre. Il est situé 4,38m sous le système NGF (côte CMH = côte NGF + 4.38). Il se réfère au niveau des plus basses mers astronomiques au Havre.
Indicateur qualité


Température de l'eau
18,8 °C

Teneur en oxygène
9,6 mg/l
La Seine est le milieu de vie de nombreuses espèces vivantes. Elle abrite en effet une véritable chaine alimentaire : les algues qui se développent à partir de la lumière et des éléments nutritifs présents dans l’eau sont consommées par des crustacés et des petits poissons, eux-mêmes consommés par des plus gros poissons. Enfin, les bactéries et champignons présents dans le fleuve recyclent les débris végétaux et animaux pour produire les éléments nutritifs qui seront consommés par les algues entretenant ainsi le cycle…
Pour que cette chaîne alimentaire se développe correctement, la qualité des eaux doit être compatible avec une bonne santé des organismes.
Si l’oxygène est indispensable à la vie sous l’eau, les températures du fleuve et ses variations déterminent quelles espèces sont capables d’y vivre et dans quelles conditions. A une trop forte température, elles vont mourir, tandis que dans une gamme de confort elles seront capables de survivre, voire de se développer, ou encore de se reproduire. L’oxygène et la température sont de bons baromètres de l’état de santé du fleuve.
Néanmoins, ils ne sont pas les seuls paramètres en jeu et d’autres polluants tels que ceux issus des activités humaines impactent également la qualité du fleuve et l’état de santé des populations qu’il abrite.