Nos déchets, un problème en Seine ?

Chiffre clé

Les macrodéchets correspondent aux déchets solides, visibles à l’œil nu, flottant en surface ou immergés. Leur origine est très diversifiée (transport, industrie, port, tourisme, pêche, agriculture, aquaculture,…) et leur nature très variée (plastique, verre, métal, bois, textile, papier,…).
Du fait des nombreuses activités présentes sur son bassin versant, la Seine est une importante zone de transit de macrodéchets vers la mer. Diverses campagnes de prospection ont permis de documenter la présence de sites d’accumulation de macrodéchets en bord de Seine. En 2011, 74 sites de dépôts ont ainsi été dénombrés entre Poses et Tancarville. Ces inventaires constituent une première étape pour dimensionner les diverses actions de nettoyage qui ne peuvent cependant éliminer qu’une fraction de ces déchets, une part importante se retrouvant en mer.
Au-delà des nuisances visuelles, la présence de macro et microdéchets dans l’environnement impacte les organismes aquatiques, avec divers dommages physiques. La question de la fragmentation des déchets plastiques en petits éléments pose également des questions environnementales. En effet, ces fragments sont ingérés par les organismes aquatiques et les oiseaux marins, qui sont alors exposés aux contaminants présents à la surface de ces microplastiques. Par ailleurs, ils peuvent servir de support pour le transport d’œufs ou de larves et ainsi participer à la dissémination d’espèces.
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