Seine Aval : Réseaux Trophiques Estuariens

Des constats réalisés dans le cadre des travaux scientifiques antérieurs, il ressort que la productivité biologique du secteur estuarien Poses – Tancarville ne semble pas optimale. Affiner le diagnostic en vue de fixer des objectifs de restauration de ce fonctionnement nécessite l’actualisation des connaissances des mécanismes régulant le fonctionnement écologique de la colonne d’eau dans ce secteur.

Ainsi, le projet multidisciplinaire SARTRE permettra de déterminer quelles sont les communautés pélagiques qui se sont installées après une période de quelques années d’amélioration de la qualité de l’eau, et comment ces communautés interagissent avec les facteurs environnementaux physico-chimiques et entre elles.

Le travail cible : la communautéGroupement d’êtres vivants qui se maintiennent et se reproduisent dans un certain espace, de façon permanente. More phytoplanctonique et sa production primaireQuantité de matière organique produite à partir de matière inorganique grâce à une source d’énergie extérieure (lumière pour la production végétale). More cellulaire et extracellulaire, la communautéGroupement d’êtres vivants qui se maintiennent et se reproduisent dans un certain espace, de façon permanente. More zooplanctonique en tant que ressource pour le suprabenthosEnsemble des animaux de petite taille, en particulier des crustacés, possédant de bonnes capacités natatoires et pouvant occuper, pendant des périodes et à des distances variables, la couche d’eau adjacente au fond. More et son activité de broutage sur le phytoplanctonAlgues microscopiques se développant dans la colonne d’eau. More, et finalement, le stock de suprabenthosEnsemble des animaux de petite taille, en particulier des crustacés, possédant de bonnes capacités natatoires et pouvant occuper, pendant des périodes et à des distances variables, la couche d’eau adjacente au fond. More en tant que ressource pour les niveaux supérieurs (poissons) et la prédation effectuée sur le stock de zooplancton.

Ces stocks et flux seront quantifiés, en termes de carbone, par des mesures in situ, ou en cas de besoin in semi-situ (c’est-à-dire des incubations d’eau et populations naturelles de la Seine). Les facteurs influençant potentiellement – directement ou indirectement – le déroulement de cette chaîne trophiqueSuite de maillons reliés par des liens trophiques, dans laquelle la (ou les) population(s) constituant un maillon consomme(nt) le maillon précédent et sert (servent) de nourriture au maillon suivant. More seront quantifiés et caractérisés, en utilisant des techniques qui respectent/reflètent le mieux possible les conditions in situ.