La finalité du projet TARANIS est d’aider à préciser les leviers d’amélioration de la qualité des eaux de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More de la Seine en apportant des connaissances sur le poids d’évènements hydrométéorologiques récurrents dans l’état actuel de la qualité chimique des eaux.
L’objectif est de mieux comprendre la dynamique des micropolluants chimiques (métaux, pesticides, HAP, PCB, organo-étains, phtalates) lors d’évènements de type crues et orages dans les matrices eau, biote et particulaire des eaux de la Seine. Des outils intégrateurs (échantillonneurs passifs, moule zébrée (Dreissena polymorpha), pièges à particules) et indicateurs d’effets (biomarqueurschangement observable et/ou mesurable au niveau moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, qui révèle l’exposition présente ou passée d’un individu à au moins une substance chimique à caractère polluant. More, bioessais) seront déployés de l’amont de Poses au pont de Normandie. Un zoom sera réalisé sur la boucle de Rouen pour la problématique « orage ». Une stratégie de caractérisation du « niveau ambiant » et une stratégie évènementielle seront mises en œuvre avec les mêmes outils pour permettre de comparer les différentes situations. Le projet pourra s’appuyer sur un renforcement du réseau de mesures SYNAPSES pour caractériser en continu la qualité physico-chimique de l’eau pendant la durée du projet.
In fine, les périodes et types de milieux à risques pour la qualité de l’eau seront mieux définis afin d’aider à identifier des leviers de gestion. Une organisation et une articulation entre la surveillance régulière de la qualité de l’eau et une stratégie évènementielle opérationnelle, également applicable à d’autres évènements extrêmes (exemple : accident naval ou industriel, déversement accidentel, etc.), sera proposée.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
SEBIO, Université de Reims
IFREMER, Station Port en Bessin
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