Le projet MODHANOUR avait pour objectifs d’étudier les facteurs explicatifs de l’évolution, entre 1995 et 2010, des abondances d’espèces de poissons utilisant le secteur en aval du pont de Tancarville comme nourricerieSite de séjour des juvéniles, souvent en zone côtière. More.
Les deux principaux jeux de données « poisson » (Port 2000-CSLN ; Nourricerie-Ifremer) disponibles pour mener à bien ce travail ont été standardisés et explorés. La description fine (i.e. mensuelle et a l’échelle des cohortes) de l’utilisation de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More par les juvéniles a été menée. Une typologie d’utilisation au cours de la saison est présentée avec quatre grands patrons d’occupation de l’espace. L’analyse de la variation de la condition des poissons (rapport poids/taille), en lien avec cette dynamique d’occupation spatiale, a permis de poser l’hypothèse d’un effet provenant de facteurs d’ordre trophiqueQui concerne la nutrition des organismes More. La variabilité interannuelle des abondances a également été analysée sans toutefois mettre en évidence de schéma cohérent de variations à l’échelle de l’ensemble du peuplement de poissons. L’étude de l’effet du débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More hivernal sur la distribution spatiale des poissons indique qu’un fort débitMesure d’un volume d’eau traversant une section par unité de temps. More « attire » les juvéniles depuis le large vers le secteur interne de l’embouchure. La notion de capacité d’accueil de l’estuaireZone aval d’un fleuve, sous l’influence de la marée. Pour la Seine, l’estuaire s’étend sur 170km, du barrages de Poses à la baie de Seine. C’est également un lieu de rencontre entre les eaux douces venant du bassin versant et les eaux salées arrivant de la mer, à la base de la richesse écologique du milieu. More et son évolution ont pu être abordés.
Différentes approches de modélisation des habitats ont été développées pour tenter d’identifier les facteurs responsables de la variabilité spatio-temporelle des juvéniles de poissons. D’une part, les modèles construits à partir des très longues séries de données ont souligné l’importance prépondérante des facièsEnsemble de caractères permettant de classer un sédiment ou une roche par identification à l’œil nu. More sédimentaires et de la bathymétrieTopographie des fonds marins. More dans l’habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More potentiel des espèces ainsi que la température et la salinité dans l’habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More réalisé des espèces. D’autre part, les modèles sur des séries très courtes ont aussi montré une importance prépondérante des variables physico-chimiques en comparaison aux variables trophiques, dans le choix de l’habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More d’une espèce sur les deux années étudiées. Etant donné les hypothèses émises plus haut sur l’importance du facteur trophiqueQui concerne la nutrition des organismes More, nous nous attendions à ce que ce dernier ressorte avec plus de significativité dans les modèles. Cette absence de résultat peut s’expliquer d’une part par la disponibilité des données utilisées dans les modèles d’habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More. En effet, les modèles développés à partir de l’ensemble de la série de données d’échantillonnage de poissons (1995-2014) ne comprenaient pas de variables trophiques. Lorsque les données trophiques ont pu être intégrées, ces dernières ne portaient que sur deux années. Il est à noter que nous n’avons pu développer des modèles robustes d’habitatEnsemble des conditions environnementales (biotiques et abiotiques) dans lequel un organisme, une population ou une communauté peut survivre et se développer. More que pour un très faible nombre d’espèces, des perspectives d’amélioration ont donc été proposées afin d’augmenter ce nombre.
Les résultats obtenus ouvrent une perspective intéressante en ce qui concerne l’étude de l’évolution saisonnière et interannuelle de la production benthique et le lien avec la dynamique d’occupation de la Baie de Seine.
Brind’Amour A. (coord.), Chaalali A., Tableau A. et Pinsivy L., 2018. Projet MODHANOUR ,« Modélisation des Habitats de Nourricerie en Baie de Seine». Rapport de recherche du programme Seine-Aval 5, 40 p.
Responsables scientifiques des équipes impliquées
Ifremer
Cellule de Suivi du Littoral Normand
MNHN, CRESCO
©2023, GIP Seine-Aval, tous droits réservés | Membres et partenaires | Mentions légales | Nous contacter | Réalisation Agence Evvi